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14 février 2012, article paru ce jour au Midi Libre





8 février 2012 : Attention aux tuyaux inappropriés !

    Le puits canadien / provençal se démocratise, les médias en parlent : la télé, les radios, les revues spécialisées, la presse...en ces temps d'augmentation du tarif des énergies, ce système est d'autant plus d'actualité.

    À chaque salon exposition, nous rencontrons des auto-constructeurs qui ont posés des gaines inappropriées pour leur puits ( gaines TPC rouges servant de fourreau aux gaines électriques).

    Ces gaines sont prévues pour un enfouissement à -0,80 à – 1,00m et n'ont pas de joints étanches.

    La profondeur d'un puits canadien / provençal est de – 1,50 à – 2,00 m, voir un peux plus.

    Avec un temps très court, les gaines TPC rouges se détériorent, s'affaissent et laissent pénétrer de l'eau en rendant le tout inutilisable.

    Il est souhaitable de placer dès le début les bons tuyaux, spécifiques au puits canadien / provençal : (PEHD) polyéthylène haute densité ou polypropylène ou grès vitrifié.

    Pour exemple : le PEHD qualité alimentaire peut être enfoui jusqu'à à 6 m de profondeur et résister ( SN6 selon EN ISO 9969 ), étanchéité : « par l'utilisation des joints d'étanchéité fournis, le collecteur et la traversée du mur ont une protection adapté (IP 67) ».

    Il est triste de constater que certains sont abusés par un moindre coût d'achat au départ et doivent par la suite se passer totalement des bienfaits du puits ou recommencer tout le terrassement avec les tuyaux adaptés.



12 septembre 2011 : La clé de la ventilation maîtrisée
Et
La prise de conscience de notre impact sur la planète

    Pour s’adapter à la hausse du prix de l’énergie, l’évolution de notre habitat nous fait lutter contre le gaspillage énergétique. Nous rendons étanche le bâti et améliorons d’une manière significative l’isolation.

    De ce fait, le peu, voir l’absence de ventilation confine notre intérieur et concentre les polluants. Se rajoute aussi un effet de synergie entre eux.

    La ventilation est mal maîtrisée même avec l’ouverture des fenêtres que nous limiterons :
        -en hiver, c’est la note de chauffage qui progresse.
        -en été, c’est la chaleur qui rentre.

    Les polluants sont nombreux :
        -moisissures, acariens, bactéries, formaldéhyde, benzène, dioxyde d’azote, monoxyde de carbone, allergènes d’animaux, radon, fumée de tabac, CO2, vapeur d’eau…

    La ventilation bien maîtrisée est la clé :
        Une ventilation répartie sur l’ensemble des pièces qui balaie la maison et ses polluants vers les pièces de service pour y être extraits.
    C’est exactement ce qui se passe avec un puits canadien / provençal :
        L’air neuf tempéré est insufflé en permanence dans les chambres, salle à manger, salon, bureau. Les polluants sont balayés vers la cuisine, les WCS, la salle de bain et la buanderie pour y être extraits.
        Rien n’empêche d’ouvrir les fenêtres mais ce n’est plus indispensable.
Le gaz carbonique comme les autres polluants seront rejetés au fur et à mesure.

    L’hiver, le puits canadien, couplé ou non avec une VMC double flux permet de réaliser de grandes économies de chauffage de l’air renouvelé. Et l’été, avec une consommation dérisoire, il permet de rafraîchir.

    Le puits canadien / provençal peut s’installer sur une maison neuve comme sur une maison existante, sur une maison BBC, voire passive ou même positive.

    Avec un puits canadien, la gestion du renouvellement d’air sera rigoureuse et le coût d’énergie diminué. Exemple pour une maison, jusqu’à 150m² : moins de 50€ de consommation pour l’année.

    Pour un bien être dans votre maison, nous pouvons y réfléchir ensemble.




8 mars 2010 - L’INERTIE THERMIQUE DE LA MAISON

Un terme qui ne parle pas spontanément à bon nombre de gens et qui concerne tout le monde.
C’est une notion vague pour certains, je vais éclaircir.

Suivant « Le petit Robert 2003 » :
Effet thermique : échange d’énergie thermique par conduction, convection ou rayonnement.
L’inertie thermique : capacité d’un matériau à accumuler puis à restituer un flux thermique.

L’inertie thermique d’un bâtiment est sa capacité à stocker de la chaleur ou de la fraîcheur dans la masse de ses murs, ses planchers, etc. … Plus l’inertie d’un bâtiment est forte, plus il se réchauffe ou se refroidit lentement.
En hiver, l’inertie thermique implique que la maison est un peu plus longue à chauffer mais une fois chaude, elle est moins dépendante des amplitudes de température extérieure, toutes les fluctuations sont atténuées.
En été, tout le monde savoure de pénétrer dans une ancienne maison en pierre et d’y trouver une fraîcheur très agréable. C’est l’inertie des gros murs en pierre ( leur masse ) qui permet une chose pareille, même en pleine canicule…le rafraîchissement sans climatisation. En simplifiant : la fraîcheur nocturne stockée dans les murs régule l’onde de chaleur de la journée.

Depuis l’après guerre, les maisons ont évoluées dans leur conception ; il fallait reconstruire.
Les maisons ont eu des murs moins épais, souvent en briques creuses ou en parpaings de ciment.
Puis est venu le premier choc pétrolier et là on a commencé à isoler par l’intérieur c’était plus facile et moins onéreux. On a rapidement oublié l’inertie des vieux murs. L’avènement de la maison individuelle a amplifié ce concept ; c’est devenu la référence pour la façon d’isoler.
Plus le coût de l’énergie a grimpé, plus les normes ont augmenté les épaisseurs des isolants ; avec des menuiseries isolantes,des planchers isolants, des fermettes pour charpente et du placo en sous face, sans dalle en plafond pour absorber la surchauffe estivale.
L’orientation actuelle est le label BBC  ( Bâtiment Basse Consommation ) : isolation plus importante et particulièrement concerné par l’inertie thermique dans les régions de surchauffes estivales.

L’émergence de matériaux tels que : le béton cellulaire, les maisons bois, les maisons en paille, les maisons en blocs isolants ( polystyrène ou fibre de bois/ciment… ) sont excellents pour l’isolation mais n’ont pas assez d’inertie thermique. On pourra compenser par un puits canadien / provençal, voir plus loin.

Puis est venu la mode des climatiseurs et autres pompes à chaleur réversibles. De nos jours, on se rend compte que l’énergie nous coûte de plus en plus cher, que les énergies fossiles ne seront pas toujours là, que le nucléaire a ses inconvénients mais qu’en plus, l’été on est obligé de mettre en route des centrales supplémentaires au fioul ou au charbon pour assumer les pics de consommations dus en grande partie au rafraîchissement par climatisation de nos maisons.

Il est pourtant simple de pallier à ce défaut : il faut créer de l’inertie dans la maison, par de la masse répartie, le confort des habitants passe par là.

Pour y arriver il y a plusieurs solutions :
- L’isolation par l’extérieur est sans aucun doute la meilleure, la masse des murs sert d’inertie thermique. Il faut bien sûr privilégier des matériaux lourds, parpaings, béton…par rapport à de la brique creuse ( beaucoup d’alvéoles, peu de matière donc peu de masse ). C’est une solution assez onéreuse au départ, les bénéfices et le confort sont sur la durée de vie de la maison.
- L’isolation par l’intérieur peut être envisagée comme un compromis raisonnable à condition de réaliser des parties massives à l’intérieur. Murs de séparations en agglo à bancher ( parpaings remplis de béton comme pour les piscines), briques de terre crue, béton coffré… 10 cm minimum d’épaisseur des cloisons, mur en pierre apparente, en galet…. L’essentiel est d’avoir des masses et des surfaces d’échange importantes. Attention au revêtement final du mur, un enduit au mortier est meilleur pour la diffusion que du plâtre ou pire un revêtement en plaque de plâtre collé ( on perd le contact direct avec la « masse »).
Le principe est d’utiliser les séparations des pièces pour placer ces murs de manière répartie dans la maison ( pas forcément toutes les cloisons ). L’économie réalisée sur l’isolation extérieure est replacée en partie sur la plus value des cloisons pleines.

Plus les maisons sont isolées, plus la déperdition due au renouvellement d’air devient prépondérante.

-Le puits canadien / provençal, en plus de renouveler l’air en continu, traitera le manque d’inertie thermique de la maison et réduira le coût du renouvellement d’air. Avec une consommation électrique dérisoire, on utilise l’inertie de la terre en profondeur ( - 1.50 à – 2.00 m). L’air extérieur chemine dans les tuyaux enterrés avant d’être insufflé dans la maison.
Le puits canadien / provençal associé avec une Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC ) permet un renouvellement d’air permanent à faible vitesse. La VMC est obligatoire dans toutes les maison neuves depuis 1983, au lieu de prendre l’air extérieur directement par les grilles des menuiseries, l’air neuf est pris par des bouches d’insufflation du puits donc tempéré par la terre. On utilise l’inertie de la terre : c’est l’écart entre la température extérieure et la température de la terre qui permet de préchauffer en hiver ou de rafraîchir en été.
Lorsque la température extérieure est plus basse que la température de la terre en profondeur ( hiver ) : cela va créer un préchauffage à l’intérieur de la maison.
Lorsque la température extérieure est plus haute que la température de la terre en profondeur ( été ) : cela va créer un rafraîchissement à l’intérieur de la maison.
Les températures gagnées à l’intérieur ( en plus ou en moins ) dépendent de la situation géographique ( région, altitude, nature du terrain, exposition,… ) et de la finesse de l’installation ( dimensionnement, profondeur, distribution, répartition, …).

Sans inertie thermique dans la maison, le puits canadien / provençal reste une solution de régulation particulièrement efficace : économie sur le chauffage de l’air renouvelé en hiver et sur le rafraîchissement estival.

10 décembre 09, article paru le 30 novembre au Midi Libre



Nous rajouterons :

Les tuyaux seront enterrés de 1m50 à 2m et plus si possible.
Un puits canadien réduira toutes les factures de chauffage quel que soit celui-ci.

Pourcentage d 'économie sur le chauffage :
L’hiver la température en sortie du puits
ne descend pas au dessous de 11°
Et cela pendant une courte période
Ensuite la température remonte et l’économie aussi !


Une simple règle de 3 :

Si vous voulez 18° dans la maison
Votre chauffage prendra le relais pour les 7° manquant.
(11/18) x 100 = 61.11% d’économie de votre chauffage

Si vous voulez 20° dans la maison
Votre chauffage prendra le relais pour les 9° manquant
(11/20) x 100 = 55% d’économie de votre chauffage

Si vous voulez 22° dans la maison
Votre chauffage prendra le relais pour les 11° manquant
(11/22) x 100 = 50% d’économie de votre chauffage

Voir courbes des températures dans la rubrique un puits canadien c’est quoi ?

(Aujourd’hui le puits souffle à 15°)

Article, jeudi 3 décembre 09

Un puits canadien selon le climat : Avec ou sans VMC Double Flux ?

Penser son équipement, sa maison dans son environnement local, loin de modèles pré-définis conçus pour « passer partout » est une préoccupation qui revient à l'ordre du jour. A chaque maison sa solution.

Le Conseil d'Architecture, d'Urbanisme et de l'Environnement (CAUE) du Gard rappelle: « Une maison intelligemment conçue tient compte du climat. C’est l’un des paramètres essentiels de la maison bioclimatique. Elle sait profiter des aspects positifs du climat et se défendre de ses aspects négatifs, c’est-à-dire, ici dans le Gard, se protéger des grosses chaleurs l’été et profiter au mieux du soleil l’hiver. L’idéal est d’orienter sa maison en plein sud. Cela conditionne le type de maison et sa volumétrie. Au sud, on trouvera les pièces d’agrément pour profiter au mieux de la lumière et de la chaleur ; au nord, les pièces de service (dépendances, cellier etc.) et les dégagements. Sans oublier de coiffer la maison d’une bonne casquette pour l’été : une pergola ou une avancée de toiture, qui fournit une excellente protection solaire naturelle. Pensez-y avant d’acheter un terrain ! »*

Nous rajouterons qu'en ce qui concerne le puits canadien vous êtes amenés à réfléchir par exemple : avec ou sans VMC double flux ? Nous prônons le simple, là encore, car moins il y a d’éléments sophistiqués et moins il y a d’entretiens coûteux. Les gains conséquents de la VMC double flux doivent être mis en relief avec la différence de coût entre la simple flux et la double flux. Nous invitons chacun à y réfléchir dans ce sens et en fonction de sa localisation dans la décision d'achat : en combien de temps vais-je amortir mon investissement ?

De manière générale, plus on se dirige vers le nord et plus la VMC double flux se révèle indissociable du puits canadien. Dans ces climats au cours de l'hiver chaque degré récupéré est bon à prendre. L'amplitude des variations de température est très conséquente, et vous amortirez cet achat assez rapidement. En revanche, dans notre région (sauf quelques localités plus froides) le coût d'achat nous semble trop important par rapport aux degrés récupérés, l’amortissement sera plus long.


*Nous rappelons que le puits canadien est aussi possible dans les maisons existantes.